SEGREGATION


Séquence de travail en ligne: http://www.scholastic.com/teachers/lesson-plan/teacher-activity-guide-underground-railroad here

Pour une histoire générale de l'esclavage, consulter ce site ou celui-ci
Voici une séquence sur "Slavery" ici
Ce site est dédié à la ségrégation ici

De l’esclavage à la Ségrégation

L’abolition officielle de la traite des noirs date de 1807 pour les Etats-unis.
Cependant l’esclavage persiste en se déplaçant à l’ouest et au sud, si bien qu’en 1830 on compte encore 2 millions d’esclaves noirs et 4 millions en 1860. Les Etats-unis ont donc été un des derniers pays à abolir ce que l’on nomme pudiquement l’ « institution particulière ».
Pratiqué et exprimé par les Noirs et certains abolitionnistes du Nord, le rejet de l’esclavage et son abolition va, paradoxalement, ouvrir une longue période de servitude, de ségrégation et de discrimination des afro-américains.

*Une institution particulière est un aspect de l’esclavage aux Etats-Unis

Définition: Qu'est-ce que la ségrégation?

La ségrégation raciale, c’est l’action de séparer des éléments d’un tout, d’un ensemble, de les mettre à part. Appliquée à un humain, la ségrégation désigne la situation vécue par une personne qui est volontairement mise à l’écart par les autres et isolée de son réseau social habituel.
Appliquée a un groupe, la ségrégation consiste à lui faire subir des discriminations fondées sur des critères comme l’origine ethnique, la couleur de la peau, l’âge, le sexe, le niveau de fortune, les mœurs, la religion.

Le Ku Klux Klan


Gravure du Petit journal illustré sur les exactions du Ku Klux Klan

Le Ku Klux Klan, appelé souvent KKK, est fondé le 24 décembre 1864 et est une organisation suprématiste blanche protestante des Etats-Unis d’Amérique. Ce clan se réclame être pour dieu, pour la race (blanche) et pour la nation. Il affirme que c’est dieu qui a choisi la race blanche et éprouve une haine profonde pour les noirs en particulier, mais aussi les juifs, les mexicains, les homosexuels et les femmes infidèles.
Le symbole du clan est une croix représentant le sang du Christ versé pour la race blanche.

Le K.K.K. a été accusé de nombreux meurtres, les membres sont souvent fiers de tuer pour leur race et ne regrettent pas leurs actes.

Les conséquences des lois Jim Crow



Dans le Sud, les lois Jim Crow* s’accompagnaient des nombreuses exactions commises par les suprématistes blancs.
Ici, une pendaison est organisée par le Ku Klux Klan en 1920 dans le Minnesota.


*Les lois Jim Crow est le surnom donné à toute une série d’arrêtés et de règlements promulgués généralement dans les municipalités ou les états du sud des Etats-Unis d’Amérique entre 1876 et 1965. Ces lois distinguaient les citoyens selon leur appartenance « raciale » et tout en admettant leur égalité de droit elles imposèrent une ségrégation de jure dans tous les lieux et services publics.

Les plus importantes introduisaient la ségrégation dans les écoles et dans la plupart des services publics, y compris les trains et les bus.

The Jim Crow Laws


The Jim Crow Laws were created in the 19th century.
‘Jim Crow’ is a racist nickname to refer to a black person.
The Jim Crow laws started racial segregation. It was forbidden for black people:
- to eat in restaurants where white people ate.
- to wait in the same rooms in train or bus stations.
- to wash their clothes in the same laundries.
- to sit at the front of buses.
- to sit next to a white person in a movie theatre (they had to sit upstairs in the balcony).
The Jim Crow Laws were enforced until 1965.

The Federal Bureau of Investigation


Le FBI est aux Etats-Unis, le principal service fédéral de police judiciaire et un service de renseignement intérieur. Établi en 1908 comme « Bureau d’Investigation » (ou BOI), ce service fut baptisé FBI en 1935. Son siège est situé à Washington, et ses bureaux sont disséminés dans plus de 400 villes Américaines et 50 ambassades dans le monde.

Le FBI enqueta sur le Ku Klux Klan au cours des années 64/65, pour d’éventuelles violations de la civil Rights Act de 1964 et d’autres activités criminelles. Le FBI, démantèle le KKK pendant les années 60.
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Murder in Mississipi (Norman Rockwell)



THEMATIQUE : « Arts, Etats, pouvoir »
OEUVRE : Murder in Mississippi (1965)
PROBLEMATIQUE : L’artiste, témoin de son temps.
AUTEUR : Norman Rockwell

Introduction

Contexte historique :

Après l’esclavage (jusqu’en 1865 – 13ème Amendement), des lois ségrégationnistes furent mises en place dans les états du sud des Etats-Unis.
Les blancs et les personnes de couleur devaient respecter la doctrine selon laquelle ils devaient vivre séparés, particulièrement dans les lieux publiques (restaurants, toilettes, bus, fontaines à eau, écoles, cinémas, trains, piscines, salles d’attente etc). Toute personne ne respectant pas ces règles était arrêtée et mise en garde à vue (casier judiciaire).

L’ histoire :

Trois militants des droits civiques sont assassinés par des membres du Ku Klux Klan (des « Klansmen ») dans la nuit du 21 juin 1964 pour avoir incité des Afro-Américains à s’inscrire sur des listes électorales et pour avoir participé à la mise en place d’une « freedom school » à Longdale, Mississippi.
L’église dans laquelle devait être établie la « freedom school » fut brûlée le 16 juin 1964 et les trois activistes furent arrêtés le 21 juin 1964 suite à un contrôle de police.
Après leur sortie de la prison de Neshoba County (près de Meridian et de Philadelphie), ils furent pris en chasse et exécutés par des membres du Ku Klux Klan.

Les victimes :

- James Chaney – Afro-américain – originaire du Mississppi.
- Andrew Goodman + Michael Scwerner – Américains blancs – originaires de New-York.
Près de 200 agents du FBI participèrent aux recherches ainsi qu’à l’enquête afin de retrouver les responsables.

Leurs corps furent retrouvés 44 jours plus tard (soit environ six semaines) près d’un barrage en construction.


Description et analyse

Description du document :

Auteur : Norman Rockwell – Peintre américain (1894-1978) –
Il a notamment illustré des couvertures de magazines (Look Magazine) –
Il s’inspirait de photographies pour créer des œuvres hyper-réalistes.

Nature : peinture à l’huile.

Source : Norman Rockwell Museum, Stockbridge, Massachusetts, USA.
Publication de l’œuvre: Look Magazine, le 29 juin 1965.
Il servait d’illustration à un article de Charles Morgan titré « Southern Justice » et qui parle de la ségrégation raciale dans les états du sud des Etats-Unis.

Analyse du document :

On peut facilement imaginer un tableau en deux parties dont nous n’aurions que la partie concernant les victimes sous les yeux. La deuxième partie pourrait servir à identifier les assassins. Ils restent anonymes car ils sont hors-champs.
On peut distinguer des ombres au sol qui sont celles des assassins et on peut voir que plusieurs d’entre eux tiennent une arme à la main. La position des trois hommes met en scène la chronologie des exécutions.
Nous pouvons ainsi voir un homme blanc déjà à terre, agonisant ou déjà mort.
Un autre est à genoux et il est soutenu par le troisième homme encore debout. Nous pouvons voir qu’il est blessé car il a du sang sur son T-shirt blanc, sa main et son visage. Nous pouvons imaginer que cet homme noir est James Chaney. La couleur rouge du sang ressort dans ce décor obscur.
Le dernier homme debout fait face à ses bourreaux. Il fait également face à son destin. Il sait qu’il va être tué.
La scène se passe en pleine nuit (le 21 juin 1964) et on imagine que la seule source de lumière vient des phares de voiture. Le peintre met l’accent sur les contrastes de lumière, l’obscurité. Cela provoque un sentiment d’angoisse et on s’identifie plus facilement aux trois hommes. On peut ressentir leur peur, leur terreur, au moment de leur exécution.

Ce que l’on sait sur l’identité des coupables :

Sam Bowers (l’Imperial Wizard du Ku Klux Klan) a commandité l’assassinat des trois hommes et a recruté les hommes pour le faire au sein du Klan.
Le sheriff Cecil Price les arrêta près de Philadelphie pour suspicion d’incendie criminel (église brûlée le 16 juin 1964) et les emprisonna à la prison de Neshoba County. Il les relâcha sous caution suite à un appel téléphonique. Durant leurs sept heures d’incarcération, ils ne furent pas autorisés à passer un appel téléphonique. Ils les raccompagnèrent jusqu’à la sortie de la ville.
Dès que Price fût seul, il rattrapa les hommes et les fit monter dans sa voiture. Il fût rejoint par deux autres voitures remplies de « Klansmen » qu’il avait préalablement alertés et ils emmenèrent les trois militants sur une route boueuse non signalée où ils les exécutèrent par arme à feu.
Leurs corps furent enterrés près d’un barrage, non loin de l’église qui avait été brûlée (Mount Zion Methodist Church).
James Jordan, un membre du Klan témoin du meurtre, a témoigné auprès du FBI.

Condamnations :

Un premier procès s’était déroulé en février 1967 dans le sud sous l’autorité du juge William Cox qui avait acquitté 17 hommes sur les 19 qui étaient inculpés. Un nouveau procès eut lieu en octobre 1967 sous l’autorité de la Cour Suprême (toujours présidé par le juge William Cox).
Verdict final : sept coupables, neuf acquittés et trois non-lieux. Les coupables furent condamnés entre trois et dix ans d’emprisonnement.
- En octobre 1967, Sheriff Cecil Price fût condamné à six ans d’emprisonnement.
- En octobre 1967 également, Sam Bowers, fût condamné à dix ans d’emprisonnement.
- En 2005, Edgar Ray Killen fût condamné à 60 ans de prison à l’âge de 80 ans pour avoir recruté les meurtriers.
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 Mississipi Burning (film)


Alan parker est Issu d’un milieu modeste, il débute dans la publicité avant de se lancer définitivement dans le cinéma. Après quelques courts métrages il réalise son premier film en 1974, ‘Bugsy Malone’. Ses films suivants auront également pour support la dénonciation de thèmes qui lui tiennent à coeur : la discrimination (‘Mississippi Burning 1988), le traumatisme de guerre (‘Birdy’, 1984) ou bien encore la peine de mort (‘La vie de David Gale’, 2003).

LE CONTEXTE HISTORIQUE DE MISSISSIPPI BURNING. (1988)

Mississippi Burning relate des faits réels qui eurent lieu en 1964, dans l’État du Mississippi. Trois militants pour les droits civiques, Michael Schwerner, Andrew Goodman et James Chaney ont été assassinés par des sbires du Klan. Le racisme, l’insécurité et la manipulation des foules dans le sud des Etats-Unis sont rendus avec justesse. Gene Hackman(qui sera nommé pour l’oscar du meilleur acteur) et Willem dafoe sont à la hauteur de leurs rôles. Le tournage se fit à LaFayette, dans l’État d’Alabama.

LE RACISME ET LA SEGREGATION DANS MISSISSIPPI BURNING.

La vision de Alan Parker.

Parker a choisi de traiter l’histoire non sur le mode du documentaire , mais sur celui de la fiction : Il a reconstitué l’enquéte policiére de façon tout à fait libre , et a repoussé la réalité historique à l’arriére plan comme un contexte de l’action principale . Rien n’est innocent dans Mississippi burning, chaque détails est révélateur d’une situation historique, chaque temps mort est l’occasion pour Parker de souligner un aspect de la ségrégation.

Les indices de la réalité historique.

Les deux grands Axes principaux : La premiére partie retrace l’histoire des noirs Américains depuis la période de l’esclavage jusqu’a la ségrégation et la lutte pour la reconquéte des droits civiques dans les années 60. Elle rappelle ainsi tout le contexte historique .

La deuxiéme partie dresse un portrait de la communauté noire aujourd’hui ( en 1989 ) aux Etats-Unis. Sont notamment évoqués la situation défavorisé de cette communauté, ainsi que les polémiques que suscite cette situation dans l’ensemble de l’opinion public Americaine.

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HISTOIRE DES ARTS – ANGLAIS
Thème : La Ségrégation aux États-Unis
Sujet : Scène d'ouverture du film Mississippi Burning (here)

Après avoir fait un résumé du film Mississippi Burning et rappelé le contexte historique évoqué dans celui-ci, vous analyserez la scène d'ouverture en expliquant en quoi l'art peut être un moyen de dramatisation de l'histoire.

Introduction :

Le film Mississippi Burning est un film de Alan Parker, réalisateur américain, sorti en 1988.
Le film se passe en 1964, dans le Mississippi, état du Sud des États-Unis, à l'époque de la Ségrégation (la Ségrégation fait référence à l'ensemble des lois instaurées progressivement suite à l'abolition de l'esclavage dans le sud des États-Unis et qui autorisaient la séparation des Blancs et des personnes «de couleur» (« colored people »).

Le système de la ségrégation était un système jugé raciste et injuste et a conduit à la naissance du Mouvement pour les Droits Civiques.
C'est dans ce contexte que l'intrigue du film se déroule. En effet, 3 militants pour les droits civiques sont portés disparu dans le comté de Jessup, Mississippi et 2 agents du FBI sont envoyés pour mener une enquête. Le film se concentre sur l'enquête tout en montrant et dénonçant le racisme ambiant de l'époque. Le film est inspiré de faits réels.

Analyse de la scène d'ouverture :

La scène d'ouverture a la particularité de ne pas contenir de dialogue. On assiste en effet à une superposition d'images et de musique.

a) Les images :

Les premières images du film montrent une fontaine à eau, telles qu'elles existaient à l'époque de la Ségrégation. Elles montraient en effet la séparation physique des Blancs et des personnes de couleur.
Dans cette scène d'ouverture, nous pouvons clairement voir un homme blanc boire d'un coté puis un enfant noir boire à la fontaine réservée aux personne de couleur.
Grâce à ses images, le spectateur est directement placé dans le contexte historique de l'époque. On peut se rendre compte non seulement de la séparation physique mais également du fait que les personnes de couleur sont considérées comme des personnes inférieures, puisqu'elles n'ont pas le droit à une fontaine à eau « moderne ».

Puis, la scène d'ouverture se concentre sur une église en flamme. Là encore, le réalisateur décide de nous présenter le contexte historique des années 60 dans le sud des États-Unis. En effet, des églises (pour les personnes de couleur) étaient souvent incendiées (incendies souvent attribués aux membres du Ku Klux Klan).

b) La musique :

La musique prend toute sa place dans cette scène d'ouverture car il n'y a pas de dialogues. Nous pouvons entendre une chanson de gospel qui s'intitule Take my Hand Precious Lord chantée par Mahalia Jackson.
Cette chanson était la chanson préférée de Martin Luther King 1qui a souvent invité Mahalia Jackson à venir chanter lors de meetings pour les droits civiques.
• Les instruments : l'instrument qui prédomine est la voix. On entend également du piano.
• Le rythme : cette chanson a un rythme lent.
• Impressions : impression de tristesse, de peine, de douleur

c) L'art comme étant un moyen de dramatiser l'histoire :

La scène d'ouverture est un moyen de donner un coté dramatique à l'histoire.
En effet, le réalisateur use de techniques pour rendre le contexte historique plus impressionnant de façon à ce qu'il soit présenté de manière plus intense.
Des le début du film, le spectateur est plongé dans le contexte historique de l'époque.
C'est la combinaison des images et de la musique qui donne ce coté dramatique à la scène d'ouverture. La musique sert de support aux images. Le spectateur se laisse « bercer » par la musique lente et n'a pas d'autre choix que de regarder les images qui sont présentées à lui.
Cette musique lente et douce contraste avec les images plus violentes, apportant ainsi un coté dramatique dès le début du film. Le fait de dramatiser l'histoire est un moyen de marquer le spectateur, de capter son attention.

Conclusion :

La scène d'ouverture du film pose le contexte historique de l'époque ainsi que le ton général du film.
En utilisant des techniques pour dramatiser l'histoire, le réalisateur veut dénoncer le racisme tel qu'il existait à l'époque aux États-Unis.
Le réalisateur veut également mettre le spectateur américain face à son Histoire, en utilisant le film comme un outil de mémoire afin que l'Histoire ne se répète pas.
Pour revoir la scène d'ouverture (et le film) :
http://www.dailymotion.com/video/x81bfa_mississippi-burning-fr-1-10_shortfilms
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Here are some pictures from the Days of Segregation (in the 60s):









You can find here the most important facts about segregation

Rosa Parks

Kevin Siers’s cartoon:


b) Write a short biography

Write a short paragraph about Rosa Parks (5 to 10 lines) in your own words! You can use any website you want with information about her.

c) Listen to Rosa Parks… a BBC report (compréhension orale)

Entraînez-vous à réécouter l’interview de Rosa Parks en cliquant ici.
La page contient également le script du dialogue que vous n’aviez pas lors de la compréhension orale en cours!

The Montgomery bus boycott

a) View Jo Ann Robinson’s original leaflet to protest against segregation 


b) Write your own leaflet

a) Title (it should be the last thing you write) 1 line
b) 1st paragraph: describe the situation 3 to 5 lines
– Use the passive form (at least 3).
– Explain why the situation is shocking.
c) 2nd paragraph: take action! 3 to 5 lines
– Choose violent or peaceful action.
– Use imperatives.
d) Conclusion 1 line

Barème /10

- Respect des 4 parties et de la longueur demandée: 1
– Correction grammaticale globale: 1
– Utilisation de 3 passifs: 3
– Réinvestissement du vocabulaire de la révolte/ de la colère: 1
– Choix cohérent d’une action à entreprendre : 1
– Utilisation de l’impératif : 2
– Conclusion logique : 1

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 Martin Luther King, militant pour les droits civiques

Martin Luther King, Militant non violent pour les droits civiques des Noirs aux États-Unis, pour la paix et contre la pauvreté, il organise et dirige des actions tel le boycott des bus de Montgomery pour défendre le droit de vote, la déségrégation et l’emploi des minorités. Il prononce un discours célèbre le 28 aout 1963 devant le lincoln memorial à Washington durant la marche pour l’emploi et la liberté : « I have a dream » (J’ai un rêve). Il est soutenu par Jonh F. Kennedy dans la lutte contre la discrimination raciale ; la plupart de ces droits seront promus par le « Civil rights Act »* et le « Voting rights act » sous la présidence de Lyndon B. Johnson

« I Have a Dream » (J’ai un rêve) est à la fois le nom du discours le plus célèbre de Martin Luther King et le point d’orgue du Mouvements des droits civiques. Ce discours est généralement considéré comme un des plus grands et des plus marquants de l’histoire de l’humanité . Selon le député américain John Lewis, qui prit également la parole ce jour là au nom du Comité de coordination des étudiants non violents, « En parlant comme il l’a fait, il a éduqué, il a inspiré, il a guidé non pas simplement les gens qui étaient là, mais les gens partout en l’Amérique ainsi que les générations à venir ».

« Je rêve qu’un jour, même l’État du Mississippi, un État où l’injustice et l’oppression créent une chaleur étouffante, sera transformé en une oasis de liberté et de justice » Martin Luther King

* Le Civil Rights Act du 2 Juillet 1964, signé par le président des Etats Unis, Lyndon Baines Johnson, a déclaré illégale la discrimination reposant sur la race, la couleur, la religion, le sexe, ou l’origine nationale. Il était conçu au départ pour protéger les droits des Afro-Americains, puis fut amendé pour élargir la protection à tous, hommes et femmes. Cette loi contribua à réformer la société américaine dans la mesure où elle interdisait la discrimination dans les bâtiments publics, dans l’administration et les emplois.



Voici une série d'activités sur MLK du site de l'académie de Rouen ici






Site sur Martin Luther King and Segregation here

Après 381 jours de boycott des bus à Montgomery, Alabama, la cour suprême des Etats-Unis déclare la ségrégation dans les bus anticonstitutionnelle.
Le mouvement était mené par des figures importantes de la lutte pour les droits civiques, telles que Martin Luther King Jr. et Ralph Abernathy.
Il avait commencé avec le refus d’une femme noire, Rosa Parks, de céder sa place à un blanc à bord d’un bus. Les trois quarts des utilisateurs de bus à Montgomery étant noirs, le boycott a eu un fort impact : certaines lignes ont dû cesser de fonctionner, par manque de passagers.
À l’origine, ils demandaient seulement une ligne de séparation fixe entre les sections « blanche » et « noire » des bus : ainsi, même si la section blanche était remplie, les noirs n’auraient plus eu à laisser leur siège. Ils réclamaient aussi de meilleurs traitements de la part des conducteurs.
Cependant, si ce mouvement est un succès, il n’est que le début du combat pour les droits civiques. Martin Luther King Jr. s’impose en tant que leader du mouvement, et mènera la marche sur Washington en 1963, à la fin de laquelle il prononcera son célèbre discours « I have a Dream ».
Il faudra attendre 1964 pour que les lois Jim Crow soient abrogées, avec le Civil Rights Act qui interdit la ségrégation dans les lieux publics ; il sera suivi en 1963 par le Voting Rights act qui accorde le droit de vote à tous les noirs.
Read more at http://www.live2times.com/1956-la-segregation-raciale-dans-les-bus-contraire-a-la-constitution-americaine-e--2633/#WDxR7g5pLUmaxmwM.99



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Norman Rockwell’s point of view

a) Find information about Norman Rockwell

Visit the Norman Rockwell Stockbridge Museum! (cliquez ici)



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HIDA - The Problem we all Live with (Norman Rockwell)

 
Norman Perceval Rockwell (1894-1978) "The Problem We All Live With", 1963, Look, January 1964 Story Illustration Oil on Canvas 36 x 58 inches Collection of the Norman Rockwell Museum, Stockbridge Massachusetts

Watch more drawings/sketches, paintings and photos here.
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Today

Barak Obama and Rudy at the White House